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Apprentissage réussi avec succès !

Diane Muller est la meilleure apprentie peintre en bâtiment du canton

La jeune femme de Naz rêvait d’un métier plus artistique, mais elle a terminé son apprentissage devant tous ses collègues masculins.

Les petites filles ne rêvent pas souvent de devenir peintre en bâtiment. « Mais moi aussi j’imaginais des hommes en train de peindre d’interminables façades », sourit Diane Muller, qui vient pourtant d’être sacrée meilleur(e) apprenti(e) du canton dans ce métier. « J’étais plutôt attirée par le monde artistique ou les animaux ». Devant la difficulté de trouver des places d’apprentissage dans ces secteurs, elle s’est toutefois adressée à l’orientation professionnelle, qui l’a redirigées vers les métiers de la construction. « Je n’étais pas trop convaincue, mais comme mon papa connaissait Thierry Pittet, j’ai accepté de faire un stage d’une semaine ».

Pour susciter son intérêt, le patron de l’entreprise challensoise du même nom a bien choisi les chantiers à lui faire découvrir et la mayonnaise a pris : « c’était beaucoup plus intéressant et varié que ce que j’avais imaginé », sourit la jeune femme de 26 ans qui a grandi à Naz. Les trois ans d’apprentissage se sont donc passés comme une lettre à la poste. « Ma seule crainte était de travailler avec autant d’hommes, mais comme il y avait déjà une femme dans l’équipe, ça a bien facilité les choses ».

Quant au patron, il ne voit que des avantages à la féminisation de sa profession. « Ce n’est pas une légende, elles sont plus minutieuses que nous. Et puis elle amènent une ambiance différente sur les chantiers, plus de bonne humeur. Certains clients sont parfois surpris de les voir arriver, mais au final j’ai toujours eu des retours positifs ».

Son CFC en poche, Diane Muller va toutefois quitter l’entreprise challensoise. « J’aimerais partir six mois à Paris pour me spécialiser dans la peinture en décorations : les fresques, le faux bois, le faux marbre. Quelque chose de plus artistique », explique-t-elle comme une évidence. Ce futur départ ravive quelques souvenirs nostalgiques cher son patron. En 2001, dans la même situation, mais à seulement dix-neuf ans, il avait choisi de créer son entreprise. Elle emploie aujourd’hui douze personnes et fête la réussite de l’examen final de son premier apprenti. Ou plus exactement de sa première apprentie.

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